Mon cœur s’émeut De ton image Pudique et progressif Dans le matin somnolent. La proximité de ton corps Surgit dans mes pensées. Stupidement je m’en veux Du désir chaud et doux. Nous pourrions consentir. Nous pourrions renoncer. La teinte de nos relations Ne sera plus pareille. Dans le flou visuel De la semi-conscience Je me blottis contre toi Et mes mains sous ta veste Cherchent à délimiter ton torse Dans un désir Que je ne m’avouais pas. Je revois tes gestes. J’entends tes mots, Tantôt graves Tantôt espiègles. Comme est vivant le souffle De ce désir ému Dénué de bravade.