Au coeur de la clairière Gisent les détritus. Papiers gras et conserves béantes Y accompagnent là Bouteilles et cartons. Les arbres invités Se concertent, condamnent Les humains négligents Auteurs de pollution. Leur verdure frissonne De dégoût éhonté Et se prend à rêver D’effacer les sentiers. L’espace alors serait Libre de salissures Dues au non-respect Le plus élémentaire. Chantres de la nature Oublient très souvent Les insultes tangibles à sa beauté fragile. Un peu de discipline Librement consentie Rendrait à la forêt Sa splendeur d’origine.
25 janvier 1999 Extrait de "Noces de prose et poésie"