J’imaginerais ? Mon bras garde l’ancienne empreinte De tes doigts doux et chauds. Et ton rosissement buté Trahit à nouveau ta gourmandise. La mémoire de tes mots Me voulant douce Pénélope Reste présente à mes oreilles. Sous ta mauvaise foi. Sautent à mi-mots Quelques verrous de mon mutisme. Son amour oblatif Attend l’heure, le jour, le mois de mon retour aimant. Tu ne m’es pas si inconnu : Il t’arrive souvent d’interpréter. La vie n’est pas un film : Je ne joue aucun rôle. Mon âme décortique Sans l’once d’une hostilité Et pourtant je t’en veux De ton double langage. Je ne suis pas masochiste.
6 août 2002 15ème recueil, titre non encore défini