Loin de tous les cauchemars Se livrerait à nous Un pays onirique Où règne la bonté... Dans la douceur ouatée D’un rivage idyllique Le sable embrasserait Une marée d’azur... La lutte sans merci Ultracompétitive Céderait le relais Au partage des fruits... Au soleil permanent La beauté du décor Trouverait des échos En nos actes artistes... La terre délivrée Des crimes, des souffrances, Veillerait, maternelle, Sur nos fraternités... Mais cette île illusoire Se heurte à l’aujourd’hui ; En cette fin d’hiver, Aucun Eden ne luit. L’utopie est un rêve, Elle nous oxygène Au combat quotidien Que constitue la vie !