Allongé sur le divan, Tu te reposes. Je bondis sur ton corps Te souffle dans l’oreille Te chatouille le cou. Tu ris. Tu te tortilles. Nous jouons comme des gosses. Nos rires se répondent. Tu as la chair de poule. Et tes longs poils se courbent Légèrement dressés. Si maman nous voyait… Elle nous trouverait cinglés. Mais c’est si bon de vivre, De jouer, de s’aimer. Ton petit neveu t’étouffe. Il dit, fier : « Je t’ai eu ! » Nous le lui laissons croire Heureux et amoureux Et reprenons nos places Après cet intermède.