L’eau calme reflète le soleil Et le lac fait la sieste. Nos pas serpentent de concert : Le silence épouse notre marche. Nous guettons à travers le feuillage Les murs gris du château Où le lierre triomphant S’agrippe à la façade Dans une euphorie prolifique. L’absence des voiles Confère à l’étendue tranquille Sa dimension accrue : L’horizontale ininterrompue S’étale sans murmure. C’est une paix magique, Un endroit idyllique ! Près du Musée de l’Eau La surface aquatique Semble inviter les promeneurs. Mais le désert d’un jour de semaine Nous offre ce tableau reposant Comme une confidence particulière A l’abri de tout vent.