Je ne sais d’où nous vient Cette douceur commune Où le toucher induit, Calme, la paix du cœur. Tous deux, nous savourons, La présence de l’autre Et la proximité Nous emplit de bonheur. La magie de nos peaux, De l’affection captives, N’est pas seulement passion. Leur subtile harmonie A toujours existé Dès l’instant immobile Où elles se sont heurtées. Choc d’infinie douceur, Aux vibrations nubiles, Transformé par le temps En voyage connu. Loin de la trépidance, D’une riche palette, Nous peignons une toile Et le temps aboli Oublie sa durée. Nous sommes réunis Dans une même humeur. Peut-être nous vient-elle Des secrets de l’enfance Où tendrement blottis Nous ignorions la peur.