La tête au creux de ton épaule J’entends ton silence M’aimer au fond de toi. Les mots tendres attendus Suivent un long chemin Avant d’éclore enfin En refrain quotidien. Le repos vespéral S’infiltre en ondes bienfaisantes Sans même savoir Si le désir lui succèdera. La routine De l’heure câline Murmure dans un bonheur renouvelé Comme une condition Incontournable A l’orée de la nuit. Et le rite s’enflamme ou s’endort Au gré de l’alchimie du jour.
8 juin 2000 Extrait d' "A la lisière du siècle nouveau"