Les pensées noires voyagent S’arrêtent par moments. Dès qu’elles se reposent Vous êtes soulagé, Dès qu’elles prennent la route, Vous êtes tourmenté. Le monde en sa folie Alimente la flamme D’un souci dévorant Face aux humains souffrants. Un brin de votre cœur Aspire au vrai bonheur, à l’insouciante ivresse La légère allégresse. Mais la chappe de plomb Pèse sur les épaules Devant tant de malheurs, Devant tant de fureur. Et le siècle nouveau N’apporte rien de neuf Aux durs maux de la terre !
9 septembre 1999 Extrait d' "A la lisière du siècle nouveau"