Les grilles noires aux traits dorés Veillent sur le château. Imposant, il invite, derrière sa cour pavée A en franchir le seuil. Ses murailles gris perle Rehaussées d’or brillant Ouvrent leurs portes sur un trésor. Le feutre des patins qu’on enfile Respecte le silence Et le parquet luisant. Dans les vitrines brille L’orfèvrerie. Plaisir des yeux, Véritable régal. Les pièces les plus rares reposent Sous les plafonds de la beauté. Une autre époque se profile Et ses vestiges font rêver !
2 décembre 1999 Extrait d' "A la lisière du siècle nouveau"