La logorrhée de vers Submerge, volubile, Des feuillets innocents, Pâles et empilés. Une période faste Hier inattendue Ouvre à l’inspiration Les portes du présent. Et le papier timide Pudique et effaré Découvre effarouché La moderne sorcière Aux termes audacieux. C’est qu’il existe encore Issus du Moyen-Age D’étroits esprits bornés Qui s’offusquent, protestent Devant l’évocation De nos réalités. Leurs sens oblitérés Canalisent pensée Désir et sentiments Et leur hypocrisie N’a d’égale en leurs mots Que la vie refoulée. Oui, j’en connais plus d’un Qui s’érige en censeur D’un vécu exprimé Où naît la poésie.