Les fenêtres complices, Larges et accueillantes, Invitent au salon Comme partout ailleurs La précieuse lumière. Et le jour se répand, Découpe les contours De la salle de séjour. La clarté de l’été Crée l’accoutumance Et la nécessité ! Son tonus est psychique Et ses bienfaits réels. Au creux de chaque hiver Une vraie nostalgie Me submerge et m’étreint. La brièveté des jours M’ampute de bien-être : Il faudrait la stocker, La prodigue clarté ! Pouvoir l’emprisonner Et la restituer Dans tous les lieux trop sombres Où notre moral sombre ! Mais les saisons s’épuisent, La lumière varie Et les caprices de nos murs Lui font la part belle ou ténue.