Le cœur de Nivelles bat, Expose ses blessures Au regard des passants. Les chancres crachent des pavés, Dévitalisent la terre Et l’harmonie du lieu Pleure tous les panneaux. De cette place aimée S’échappe la rue de Saintes. Sous son arche de pierre, Elle court vers notre quartier. Quatre feux l’impatientent Et bientôt son ruban tourne Ignore le cimetière Et s’illumine à la verdure : Notre rue vibre de ses jardins. Les jeux d’enfants l’égaient, La circulation se veut protectrice… Havre de paix dans la ville en devenir.