Au jardin nivellois De nos vacances Fleurissent les arbustes Tour à tour. Le prunus a offert son festival ; Son frère Weigela Lui donne la réplique rose. La verdure se veut écrin Des meubles blancs Où le soleil nous invite A dîner et flâner. Le forsythia se repose, Le genêt se prépare ; D’autres aux noms savants S’impliquent dans la ronde. Même les fleurs de la devanture Racontent le bonheur du foyer. Et notre absence au sein de l’émigration estivale Ne pèse d’aucun poids Sur notre cœur léger. Le lointain a ses charmes, L’ici a ses langueurs… Le quartier capte le soleil Pour les jours de disette. Puisse son souvenir Au cœur de l’hiver rayonner !