Les cauchemars répétitifs M’emmènent loin de toi En des mondes divers Où la panique accélère Les battements échevelés De mon cœur. Et mon esprit veut s’éveiller Lutte en son désespoir Contre ces univers hostiles. La nuit dévastatrice Me fatigue les sens Jusqu’au moment où enfin La conscience chancelante M’extirpe des noirceurs En progression titubante. Et les contours sécurisants De notre chambre où tu dors Permettent à mon corps De s’approcher du tien. Ta chaleur se diffuse En mes veines glacées Et peu à peu, Dans le calme retrouvé, Je somnole à nouveau, Si la chance le veut, Jusqu’à l’aube.