La fée électricité A pris la poudre d’escampette. Elle a décidé, Toutes affaires cessantes, De s’adonner au farniente. La torche a choisi ce moment Pour développer son mutisme. Les pas nerveux dans l’escalier Courent vers la bougie. Elle offre vite à la nuit Son cœur de fraise parfumé. Le téléphone – qui sait tout – Annonce pour cinq heures Le retour de Dame Lumière. Le temps reproche à la conscience éveillée Ses maigres trois heures quart. La peau mate respire Regagne la chambre Et cherche le sommeil apaisant.