Minuit est dépassé. Ton corps apaisé sommeille Et le mien garde la spirale De ton cœur tout fondu En une étreinte retrouvée. Ta patience est totale. Mes « états d’âme » dilués Nous ont permis ces retrouvailles. Et ton amour conjugal Heureux de ma présence Me connaît, M’aime unique, Conscient comme toujours De ma fidèle fragilité. J’ai peur de te priver. Ton grand bonheur réexprimé Me déculpabilise. A l’aune du mérite Ton cœur a tous les droits.
26 juillet 2002 15ème recueil, titre non encore défini