Anesthésie du cœur. Etat de vide apparent Où les mots s’impriment Pyrogravés Indolores Dans les fibres durcies. No man’s land Des pensées. Les perceptions diffuses Franchissent les murs intérieurs De l’infini. Comme si le corps imprégné D’intériorités désertiques Se diluait d’intemporel.