La fleur hume l’été Et offre à l’air environnant Les doux effluves enivrants Qu’elle exhale avec doigté Et générosité. L’abeille gourmande Lui butine le cœur Pour répandre ses sœurs Tout au long des bordures. Les pétales tremblent d’émerveillement Sous la caresse du vent : Il se veut brise et non tempête, Les feuilles en restent toutes muettes. La fleur nous offre sa beauté, Sa grâce et son parfum subtil. Sa courte vie en nos jardins Est un cadeau de la nature Et un langage universel.
9 septembre 1999 Extrait d' "A la lisière du siècle nouveau"