Ma vie change de désert Tout chargé de mirages. De trop rares oasis Flottent dans mon souvenir. Frayeur de mes murmures, Orphelins de l’écho. S’il chuchote ton nom, Le temps t’arrache à moi Et me laisse béante Aux racines extirpées. Ma sève nourrissante Est veuve de ton corps Et je pleure en silence Mon arbre-kangourou.