Cerisiers du Japon, Notes d’un rose pâle, Perdent leurs doux pétales Sur le sol de l’allée. Le tapis dérisoire Sur l’asphalte et les dalles Gêne maints habitants, Le balai à la main. Je ne partage pas Ce désenchantement. Nivelles est vert et pâle Au bord de mon jardin. Ce faste passager Décore le bitume Et appellent des pas Qui se veulent légers. La chaleur reviendra Alanguir mon quartier. Fer à cheval fleuri, Tu réjouis mes yeux. Lamelles détachées Des arbres alignés S’offrent dernier séjour Entre tous nos foyers. Nivelles est avant tout Cette rue que j’aime, Ilôt de calme gai Au soleil printanier.