Tu crois m’impressionner M’intimider Me pétrir de ta force, Mais c’est de moi que j’ai peur De l’inconnu qui gronde Déferle au plus profond De mes torrents intimes, Dangereux précipice. J’ai peur de m’engloutir Et j’ai envie de fuir Vers le rivage paisible Rassurant De la tendresse apprivoisée Familière. J’ai peur d’avoir trop mal.