Mai fait ce qui lui plait pour ce que j'en connais C'est l'arbre en feuillage rempli de bavardages Tout un paysage en nouvel habillage L'hiver loin désormais l'été près des souhaits
Faire ce qui me plait s'évader des regrets Je mets dans l'adage le refus d'être sage L'espoir d'un voyage déjà je l'envisage Libre je serai prêt bien plus fort que jamais
Le mai de l'insolence retient ma préférence Tout qu'on recommence qu'on sourit en confiance Dans la sève et le sang le futur est vivant
J'en délaisse mes peurs de voir fuir le bonheur Mai n'entend que des cœurs et se fait le conteur D'autant d'amour présent qui vivra si longtemps