Nous ne nous voyons pas souvent Mais quel bonheur quand vient le jour Où l’aiguille dit : ” Maintenant ” , Car c’est maintenant notre tour.
Tu n’es pas un père ordinaire, Tu es le mien : c’est le mystère Qui se dévoilera peu à peu Au cours de la route pour nous deux.
Et puis, je te ressemble tant. A voir tes anciennes photos Que cela en est très troublant : Ces visages pareils et beaux !
Je sais le chemin de ta souffrance. Mais crois en cette affection Qui franchira, solide constance, Le temps et ses émotions.
Aujourd’hui, je t’ai écrit que je t’aime Parce que tu es mon père simplement. Rien, je sais, jamais n’entame ni freine La force des inexplicables élans…