Vos
poèmes

Merci mes amis, enfin vous voilà
Et soudain qu’entends-je ?
Mais vous parlez fort en bien de moi
Comme font les anges !

J’ai pourtant attendu pendant longtemps
Ces douces louanges.
Enfin elles viennent, il était temps
Et donc comme tout change !

Enfant, je rêvais de chaude douceur,
De place à prendre.
Mais plus tard se découvre la stupeur
De ne rien comprendre !

Sans doute de légitimes craintes,
Ces boulets à porter,
Avec leurs incessantes contraintes
Nous ont fait chavirer.

Aujourd’hui le pardon nous obsède ;
Tout comme de saisir
La branche avant qu’elle ne cède
Et toujours s’accrocher !

Merci mes amis enfin vous voilà
A la table qui attend.
Une froide statue cette fois
Vous parle et comprend !