Il n’y a pas de bruit dans cette rue Ce n’est d’ailleurs pas une rue Seules nous parviennent des senteurs Qui ne sont pas des odeurs Ici le soleil est un pinceau Qui engendre un merveilleux tableau
Dès cinq heures le matin au lever Quand l’eau froide est chaude au robinet Le frisson n’existe pas dehors et déjà La douceur et la chaleur nous tendent les bras Puis une pluie soudaine vient apaiser Le temps à peine de s’interroger La force des rayons de ce célèbre auteur Peintre, poète mais aussi sculpteur
Oui grâce à ce soleil dont le voyage Ne semble interrompu que par les nuages Qui calment ainsi ce ciel brûlant La nature alentour rayonne tout autant Projetant ses couleurs à nos yeux ébahis Nous gratifiant des bruissements de dizaines de colibris
Le soir au loin des chants et danses funèbres Percent le rideau des ténèbres Et se mettent à planer sur l’île Nous rendant attentifs et immobiles Arrêtant notre pensée émue Sur le rite d’une peine survenue
Ici le soleil est un pinceau Qui engendre un merveilleux tableau Acajou, Les Bambous, Le Lamentin Un anoli tel un malin robot s’enfuit devant ma main !