Subrepticement l’hiver s’en retourne. L’attente est longue dans cet engourdissement. Mais la terre lentement ne tourne, Et le printemps n'arrive que très doucement.
Déjà février nous donne l’espoir Des premiers bourgeons vus ce matin Et maintenant sûrement de revoir Bientôt des fleurs en nos jardins.
Que l’attente est longue entend-t-on, Car l’envie est passée de rêvasser. Et la vie a surgi des tréfonds Du plus profond de nos oreillers !
Ces désirs de renouveau nous jetteront Au dehors bientôt sous le soleil Vers de premières plages d’où sortiront Nos amours de leurs profonds sommeils.