La Belle au bois dormant à nouveau s’affaire. Voyez : de vert, bleu, ou de rose vêtue, Blanche robe sur tapis de primevères , Vallons, collines, peints à perte de vue.
Un peu vieillie, quelque peu fatiguée Malgré elle, de s’être longtemps assoupie, Couvre branches et rameaux à la volée Au baiser sauveur du Prince de la vie.
Tant désirée la Belle, tant priée Par tout les printemps, toutes les belles couleurs, A chaque appel nouveau s’en est étonnée Des pluies de ses rêves et de ses ardeurs.
Elle danse au rythme de nos prières. Bercée par le chant du coucou au lointain, Qui lui rappelle, la bonne vieille mère, Le temps à nouveau de reprendre le chemin.