Ce ne sont plus des arbres maintenant, Mais des gens. Ni des chants mélodieux De beaux oiseaux. Mais bien plutôt Des mots scabreux Qui hantent les jours Des hommes, toujours.
Adieu la tétée Pour la grimace Tôt née A sa place.
Adieu le baiser du soir Sur ton front d’enfant ; Une mère, là-bas, dans le noir Et l’oubli grandissant.
Adieu jouets et jeux inutiles, Récrés, frôlements fragiles. C’est devant, toujours devant Qu’appelle le court instant.
Comme une lueur, quand soudain La raison revient, Comme quand il fait noir, Il est déjà trop tard !