Sous le léger bruissement du vert feuillage des platanes Où s’engouffre le doux souffle de la virginité Sous le préau où leurs feuilles se fanent Les âmes des enfants chavirent dans l’impunité
Sous le léger bruissement du feuillage des marronniers Où s’engouffre le doux vent de la puberté Derrière des grilles et des murs au couteau rainurés Les coeur des plus grands brûlent pour l’éternité
Sous le léger bruissement du feuillage des châtaigniers Où s’engouffre la douce brise de la liberté Au milieu des cueilleurs tels une grande armée Les amoureux échangent un baiser
Sous le léger bruissement du feuillage des saules penchés su Où s’engouffre le doux air de l’espoir Les amoureux se répètent les phrases coutumières Celles qui leur dictent désormais leur précieux devoir
Sous le léger bruissement du feuillage des arbres de la forê Où s’engouffre la douce atmosphère de la sensualité Ils y scellent un pacte désormais Et s’étendent doucement se laissant aller
Sous le léger bruissement du feuillage jauni des platanes Où s’engouffre la froide bise de l’automne Des enfants bataillent et chicanent Sous un préau de feuilles ocre-jaunes