On emploie ce nom dont beaucoup en jouent : Coeur, comme le centre par définition. Quand il bat plus fort il en rougit les joues ; Désespéré, il se meurt par privation.
Quand il bat fort il dit qu’il aime. Parfois il peut rendre fou, Et tuer même, Ses prisonniers, ses garde-fous.
On lui attribue la vertu du courage, Il en serait à lui seul le moteur. Porteur de ce noble message, Il anime la foi du créateur.
Il est le centre par définition Et se rappelle à nous de façon claire Par ses brusques accélérations Et un tambour à sa manière.
Rien d’étonnant qu’il nous donne, Cet indicateur musical, Selon que son allure est bonne, Notre meilleur rythme vital.
Quand il est né solide Il surmonte les avaries Des autres pièces du bolide Et nous raccroche à la vie.
Quand par malheur les ennuis le dépassent, Qu’il ne peut plus rien faire pour eux, Armé de ses battements tenaces, Il les quitte pour un autre ailleurs qu’eux.
Un coeur qui s’est tant battu se voit fatigué, Comme inutile, forcé d’être attentif. Il finit par se ménager, devenir moins impulsif ! Qui en voudrait s’il voulait encore se donner ?