Il est très fatigué contre le courant Ce vieux et fier bateau, même si pourtant A force de courage avec le temps Il a gagné savoir et entraînement.
C’est toujours un même recommencement : Hisser la voile et puis prendre le vent, Virer sans chavirer en accélérant, Affronter creux et vagues vaillamment.
Le vent ne cesse, la voile lentement Se déchire sous les assauts violents. Vaincue, elle ne claque plus fièrement, Ainsi fanée de tant d’acharnements.
Le géant des mers a perdu son aile, Il ne peux maintenant glisser sans elle. Une pluie douce vient de l’horizon : C’est qu’il n’y pas de larmes sans raison !