C’est au fond du jardin où se tient ton palais Au toit penché sur une vitre vieillie Bicoque de quat’sous pour dimanches de paix Bazar en vrac de vieilles planches ternies.
Une trappe au seuil de lointains voyages S’ouvre et se ferme sur le seigneur volant L’oiseau las qui frappe sans un seul ramage Dépose les ailes lourdes du conquérant.
L’homme le guette au ciel des herbes hautes Auprès de ces tours alignées hors du temps Sans la miette d’un souffle qui ne sursaute.
Puis ce forçat des longs cours bleutés et blancs Héros loué par le baiser à son effort Se fond au gazouillis de sa niche… et s’endort.