Je déteste les parents qui n’aiment pas leurs enfants Qui pour leur bonheur à venir ne sont qu’un vrai tourment Leur bâtissant en réalité une lourde prison Fausse enceinte d’amour censée être leur maison
J’en veux aux parents qui prennent ces petits en otages Ces bras tendus, ces yeux insouciants aux riants visages Ces êtres qu’ils ont conçu devenant maintenant la mission D’un futur meilleur qu’ils avaient rêvé avec plein de raison
Je hais les parents qui ont oublié de sourire Aux petits les invitant à leurs joyeux délires Recevant malheureusement en retour le sceau éternel D’un blâme en l’existence à porter et déjà mortel
Je n’aime pas ces parents qui prennent pour vil alibi Justifiant le dur fardeau de chacune de nos vies Ces petits personnages qui les aimeront malgré tout Se voyant coupables parfois même sous d’injustes coups
J’en voudrais pour finir crier la honte aux misérables Qui blessent la jeunesse, belle terre si friable Qu’ils soient parents, notables ou même hauts dignitaires En charge du devenir de l’humanité entière