Vos
poèmes

L’aube claire est à la fenêtre
Au loin deux coqs se répondent
Des bruissements s’enchevêtrent
Tout s’éveille à la ronde.

De jeunes arbres plient sous le vent
Qui se lève comme pour nous
Les nuages n’ont pas le temps
De fâcher l’humeur du mois d’Août.

Les pins et le ciel bleu d’Aquitaine
Effacent le gris des tourments
Les coqs reprennent haleine
Jetant leurs chants clairs dans le vent.

Evanouies les heures d’été
Les réveils dans les armoires
Y chuchotent emprisonnés
De toutes vieilles histoires.

Des envies enfouies vont surgir
Des marcheurs vont alors aller
Des cyclistes alors courir
Le monde se mettre à nager.

Des têtes levées vers le ciel
Vont gratter de vieilles pierres
Et rêvant sous l’arc-en-ciel
Des yeux traversent les mers.

Quand des mains chaudes se désuniront
Quelques larmes sur ta joue
Comme un au-revoir perleront
Sur des souvenirs tellement doux.