Les fauves, les bêtes sauvages ne sont rien à côté De ces femmes qui courent à grandes enjambées A la poursuites des soldes et de leurs prix cassés Pour découvrir enfin l'article panacée...
Pour ne point provoquer leur ire et leur courroux Comme un chaton, un chien, il faut se montrer doux, Prendre son plaisir tout en sachant se taire, Rester le matador sans pour cela déplaire...
Elles en reviennent chargées de sacs et de paquets Qu'elles s'empressent de ranger pour mieux les oublier. Quel poète saura dire les trésors entassés !
Quel est ce monde marchand où on leur a fait croire Que l'plaisir d'acheter, de remplir des placards Evitait de sombrer dans un morne désespoir !