Avoir voulu cueillir un jour la même fleur Au jardin des désirs et des désillusions Pour avoir sans répit combattu sans honneur Une vie de labeur oubliant nos passions
La pensée volatile bien au dessus des monts Traverse la quiétude nous réunit en frère Et réveille en secret toute la rébellion Des souvenirs lointains lancés comme une pierre Lequel de nous deux au fil des années Surmontant inlassable les embûches du temps A vaincu solitaire jour à jour répété La signature des âges au mépris des printemps
J’ai déposé ma peine mes chagrins et mes pleurs Sur le bord de nos rêves et de notre amitié Je suis riche d’amour et comblé de bonheur De t’avoir pour ami jusqu’à l’éternité