Pourrai-je un jour me dire par mes sens aveuglés Que l’amour insensé immense inoubliable Sans un instant aucun d’impudeur figée M’emporterait très loin, sur ces rives affables
Est-il vrai que d’aimer il faille inconsciemment Rejoindre par ses actes aux pensées délicates Dans un délire sans nom inéluctablement Une réalité qui se veut maladroite
Aussi loin que les jours accepteront ma vie Sur les chemins obscurs aux méandres sournois Et que las de marcher sans cesse vers l’oubli J’accepterai enfin par comprendre les lois
Non celles que les hommes ont écrites à jamais En façades gravées dans la pierre en symboles Mais plus subtilement en des lieux très discrets Dans le cœur de chaque homme inscrites en parabole