Les murmures étouffés de paroles familières Entremêlés parfois de soupirs discrets S’aiment à me transporter auprès de la frontière En d’improbables lieux considérés sacrés
Flottant avec bonheur dans ce jardin de rêve Où tout n’est que couleur dans la félicité Retardant malhabile en attendant la trêve Du départ malgré moi de l’instant décidé
Il est de chaque lieu que mon âme devine Aux confins du couchant quand le ciel s’éteint Invitant en ami la nuit en crinoline A venir en secret murmurer un refrain
Me voici arrivé au seuil de ma route Dans un cri de violence je briserai ce lien Espérant maladroit ne pas rompre l’écoute Qui me lie pour toujours à l’instant cornélien