Versailles dans la splendeur de l’aube de l’automne Vers la lumière timide d’un soleil blêmissant Tu as fermé les yeux pour voir monotone Le retour impassible des anges triomphants
Dans les brumes célestes des âmes messagères Gravissant sans détour les routes inconnues Tu es parti tranquille rejoindre sans gagère Le paradis des humbles des arts et des génies
Tu reste pour toujours le poète le peintre Le troubadour des mots des rimes et des refrains Qui bercèrent ma vie comme glisse le cintre Dans l’armoire des secrets à ces jours si lointains
Or un matin vieilli et manquant de courage Je partirai glorieux vers d’autres destinées Dans l’espoir orgueilleux de rejoindre la fable Commencée par tes soins et jamais terminée