Se pencher doucement sur l’hiver de la vie Comme ce premier jour de l’enfant au berceau Découvrir sur son front quelques larmes de pluie Annonçant le départ vers d’autres idéaux
Se pencher simplement sur la mort d’un ami Comme ce premier baiser de l’enfant triomphant Essuyer sur sa joue le chagrin que la vie Apporte avec embûches sur la rive du temps
Se pencher simplement pour ne plus vouloir voir Comme ce premier départ sans retour proclamé Essuyer doucement ses larmes dans le soir Acceptant la défaite des amours surannés
Se pencher simplement à l’heure de son heure Quand la pendule sonne le moment redouté Essuyer doucement les larmes de son cœur Emportant avec soi le rêve inachevé