De mots devenant phrases pour vomir leurs dégoûts A construire l’édifice marquant les différences Renier dans le déni à conduire en voyou Sa misérable vie vide de cohérence
Couper les quelques branches qui protègent du vent Du soleil brûlant ou des embruns glacés Et se retrouver seul un matin éprouvant A observer sa vie comme un manteau froissé
Dans la colère aveugle elle grandit chaque jour Elle sonde en silence tous ces faits aboutis Prodigués par les proches comme des actes d’amour Et vomit sa rancune de pensées asservies
Jalousie du prochain triste méfiance amère Oublier ces instants unissant nos prières Pour renaître plus fort des blessures pardonnées