Le souffle des pensées éclot en filigrane Dans la diplomatie des dialogues mondains Pour se perdre bientôt en quelques anagrammes Puis renaître souvent en des flots libertins
L’importance des mots couchés sur une feuille Un beau matin d’été au hasard d’un sillon Venant tout simplement se perdre sans orgueil Illuminer les cœurs pour toute une saison
La dépêche est cruelle quand elle précède grave Des mots noircis de pleurs au fils des lignées Vous annonçant la fin de ce fils d’esclave Libérateur païen des peuples opprimés
La langue est un mystère quelquefois généreuse Elle flatte le lecteur de propos adoucis Pour resurgir violente et souvent ténébreuse De quelques dictateurs au mépris établi