La vague déferlante des sentiments sincères Aux larmes innocentes mensongères sournoises S’aime à imaginer bien loin des monastères Douces prières païennes aux suppliques narquoises
Sur des chants liturgiques inaudibles et pourtant Maintes fois répété sans jamais les comprendre En remerciant le ciel de ses dons bienséants De crainte qu’un matin on se fasse surprendre
Hypocrite destin qui nous dicte nos lois Dans le doute évident de se trouver coupable Cultivant malicieux depuis le temps des rois Les désirs interdits de nos pensées affables
Le temps dans sa sagesse dévoile la réponse Et donne aux miséreux après bien des années Sur le banc des chagrins une dernière annonce Ta vie est écoulée, te voici arrivé