En déployant ses ailes il a quitté la terre Pour des cieux si profonds à perdre son chemin Aux abimes de brumes dont les reflets solaires Transportent les miroirs par delà les refrains
Dans sa magnificence il plane sur les cimes Embrasse tour à tour les senteurs oubliées Traverse les nuages dans la douceur infime Des pensées enivrantes et des rêves volés
Les volutes bleuâtres de gitanes fumées Dissimulent les routes des paradis secrets Aux palais suspendus des jardins oubliés Dispensent leurs offrandes à ses genoux ployés
Les empyrées amers au retour des voyages Dans la brutalité des lendemains absents Lui rappellent ses peines et plus que davantage Reflètent son regard sur un grand océan