A chaque instant maudit des pensées meurtrières Quand mes sens se jouent à provoquer l’émoi, Et ne sachant plus trop distinguer solitaire, Dans l’absence absolue, la réponse en ma foi
C’est au-delà des monts par-dessus les vallées Que bien timidement vous vous y échappâtes Dans un rêve sans nom un triste soir d’été En me laissant depuis infirme de mes actes
Et chaque nuit dés lors ne trouvant le repos L’indicible supplique me parvient en mémoire La mélodie lointaine jouée en allegro Réveille mes désirs aux portes du devoir
En qui faut-il croire dans ce monde blessé Quand nos valeurs perdues deviennent anodines Sur des hymnes d’honneurs aussi souvent chantés Aux regrets de nos actes des pensées assassines