Les chemins de halage sont recouverts de ronces De fleurs et de chagrins des souvenirs lointains Quand les chevaux fourbus vous donnent la réponse De l’arrêt du trajet scellant là le destin
Aux rives de mes peines de mes passions fanées Quand les flots turbulents s’apaisent sur le sable J’aime un instant m’y perdre dans un rêve doré Du soleil rougeoyant des jours inoubliables
Il est des rires d’enfants aux couloirs des écoles Il est des chants d’oiseaux aux matins éclatants Il est de ces instants gravés en paraboles Au mur de la mémoire des simples sentiments
Dans les mots d’un fado chanté en nostalgie Aux ruelles étroites des chemins de mon cœur Je devine parfois au détour d’un oubli Le parfum enivrant conduisant au bonheur
Le peintre dresse sa toile de ses amours éteints Il a peur un moment de se perdre de route Dans le doute il esquisse et murmure un dessin Une racine de plus vient de parfaire la voute