Vaincre la pauvreté jusqu'à la survivance Aux instants sans sommeil tourmentés par la faim Tomber dès le réveil dans la froideur présente De cet instant maudit en absence de pain
Qui aurait pu penser au seuil du progrès Il faille s’agenouiller pour rester en survie Supplier dans la honte le droit à espérer L’hypothétique emploi offert sans préavis
Dans la fange des villes aux frontières du temps Renaît l’indescriptible indigence pesante Honte des beaux quartiers dont le nom si souvent Rayonne en oriflamme aux demeures bienséantes
Cacher votre misère aux yeux des enfants rois Me rappelle qu’un jour il y a bien longtemps Siddhãrtha Gautama pour respecter les lois Rejoignit la détresse abandonnant son rang
La soif de pouvoir à toucher la richesse Sur des palais flottants d’indécence étalée Au mépris affiché dans l’opulence épaisse Des salons de la honte de notre société
Retour à l’essentiel regarder derrière soi La sagesse paisible du monde inaccessible Qui respecte en silence les bienfaits dans la foi Partageant le possible parfois à l’impossible