Dans la bruine qui fouette mon visage, Entre deux bouffées de mon Arturo Fuente, J'emprunte le quai de Rigny désert et désolé Par un matin d'hiver froid et glacé.
Dans mon café favori je m'abandonne, Une tasse de Bogota fumante devant moi, Les autos circulent et klaxonnent, Dans un concert strident qui s’accroit.
La flamme de mon briquet tempête, Incendie le pied de mon cigare, Mon regard s'attarde sur les hauteurs de Tulle, Ces vieilles bâtisses sans âge et sans histoire.