L'ombre d'un sarment de braise repose Sur les décombres de cette cité que je dépose De ces ruines le feu va construire Une torche que jamais le temps n'empêchera de luire
Cette évènement signe le glas de la corruption La fin de siècles d'orgueil et de tentation Les peuples qui l'habiataient se sont soumis Et toutes les tribus se sont simplifiées à l'infini
De l'onde s'élève maintenant un chant puissant Qui illumine l'aurore de son parfum odorant Les saveurs issues de tous lessens éteints Ne sont plus désormais que grains de chagrin
Magnifiée par la beauté de ce silence enjoleur La cité d'or déploie ses mille lueurs Le peuple rayonne un océan d'Amour Plus de trajet, de déplacement, de détour
Ici se trouvait Babylone la puissante On n'a jamais vu cité plus terrifiante Elle est devenue la plus dévouée des amantes Au Bien Aimé elle réserve ses offrandes